Robert Fabbri – False God of Rome
Robert Fabbri
Titre :
False God of Rome
2013, 414 pages
Cycle :
Vespasian (vol. 3)
L’histoire en bref :
Vespasien, fils cadet d’une famille qui s’est hissée au sommet de l’échelle sociale romaine, doit survivre dans un empire hostile troublé par la folie de ses dirigeants. Heureusement la vieille Antonia, fille de Marc-Antoine et gardienne de la dynastie Julio-Claudienne, le soutient et l’appuie de toutes ses forces, trouvant en lui un jeune homme plus digne de sa confiance que son petit fils Caligula ou même son propre fils Claude… Alors que Tibère continue à se délasser dans ses jeux pervers sur l’île de Capri, Vespasien est nommé questeur et se voit assigner la province de Crète-Cyrénaïque, dont le gouverneur lui confie la partie africaine. Dans une région dont l’économie s’effondre alors que disparaît une plante aux propriétés médicinales, où les tensions religieuses sont vives entre juifs de diverses sectes et population hellénisée, il doit faire face à son ennui…
Mais bientôt un appel au secours lui parviens et le pousse à s’engager au coeur du désert séparant la Lybie de l’Egypte, une mission dont il héritera un nouvel ennemi, une grande attraction pour la mystérieuse Flavia et, surtout, un coffre plein d’ennuis… Revenant à Rome, il va devoir naviguer entre les ambitions de chacun jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle attendue depuis longtemps mais néanmoins chargée de menace : Tibère est mort et le jeune Caligula a prit le pouvoir. Ami du nouvel empereur, Vespasien va le voir plonger dans une débauche toujours plus grande avant d’être envoyé en mission dans une ville chargée d’histoire et de tensions bien modernes : Alexandrie. Entre juifs orthodoxes, juifs de la nouvelle secte du nazaréen, population grecque et romains, la violence est toujours prête à exploser et ce n’est pas l’ordre de voler la cuirasse d’Alexandre le Grand qui va y ramener le calme…
L’avis d’Eumène
Un bon roman historique, même si l’on ressent la présence derrière ces pages de la prose scabreuse de Suétone… Scandales et ragots romains sont remis au goût du jour sous la plume de Fabbri pour donner corps à la folie de Caligula, ce qui en fait une lecture que l’on ne donnera pas aux plus jeunes lecteurs… Cela étant ces débauches ne forment heureusement pas le coeur du récit et le roman évite donc le piège raccolleur dans lequel était tombé la saison deux de la série télévisée Rome…
On attend de voir où l’auteur nous emmènera dans la suite de son récit, car il n’est pas à douter que Fabbri nous a embarqué dans une série d’une dizaine de récits, n’étant au terme de ce récit qu’en 38 de notre ère (il mourra en 79)…
Une remarque finale tout de même : sincèrement cette couverture ne conviens pas, pourquoi reprendre les fortifications d’Alesia et une unité légionnaire sur le terrain alors que le récit ne contient pas de passage pouvant convenir ? Il eut mieux valu la conserver pour le prochain volume censé se dérouler en Germanie !
Note finale :
08/10