Pieter Aspe – De sang royal

Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
De sang royal

2010, 307 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 6)

L’histoire en bref :
Ah ces jeunes couples, a peine encombrés de leurs premiers marmots (et des jumeaux en plus !) qu’Hannelore et son commissaire de mari commencent à se disputer, lui croyant qu’elle le trompe avec un amour de jeunesse alors que lui-même faisait peu auparavant l’objet de la suspicion de sa douce et tendre… Mais quand le père de l’amant supposé est retrouvé pendu, Van In ne va pas hésiter à enquêter avec son professionnalisme coutumier, découvrant une nouvelle fois que derrières les belles façades de la bourgeoisie brugeoise se cache du linge loin d’être propre… Mais si en plus la famille royale est mêlée au scandale, c’est tout l’establishment qui commence à trembler ! Et si en plus Hannelore est mise en danger, Van In ne répond plus de rien…

L’avis d’Eumène :
Une fois encore Aspe n’a pas fait dans la dentelle, bien au contraire ! Reprenant des ficelles désormais bien connues, l’auteur s’est autorisé toutes les audaces, y compris le luxe de toucher à la famille royale et de mettre en scène un souverain en son palais suranné… Bref pas de grande surprise au programme, mais un honnête divertissement auquel j’accorde une bonne note surtout pour cette audace qui ne peut que faire sourire le bon belge que je suis !

Note finale :

08/10

Ils en parlent aussi :

Cecile’s blog

Rêves de lecture

Le Point

Un Polar

 

Challenge : 

Challenge Littérature Belge

Pieter Aspe – Le collectionneur d’armes

Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
Le collectionneur d’armes

2009, 327 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 5)

L’histoire en bref :
Une collection d’armes précieuses volées, des autorités politiques inquiètes, des mafieux russes, des escort girls ambitieuses, un commissaire papa poule et la belle Bruges : voilà ce qui fait l’univers de cette cinquième enquête de Van In, le bulldozer de Flandre occidentale. De fausse piste en pistes erronées, d’informations manquantes en manque d’information, voilà toutefois notre commissaire bien ennuyé, surtout que la principale victime semble bien décidée à garder le silence…

L’avis d’Eumène :
On reprend les recettes qui font le succès de l’auteur, mais cette fois-ci cela marche un peu moins bien, ou alors c’est peut-être un peu de lassitude fasse à cet univers, dont j’ai dévoré les volumes beaucoup plus rapidement que je n’en ai rédigé les compte-rendus,  l’ensemble ayant été lu en l’espace de deux semaines, pratiquement sans autres lectures pour venir me changer les idées entre deux Aspe. Donc rien de mauvais, mais rien qui ne m’ait fait vraiment accrocher à l’enquête, laquelle reprend des ficelles déjà vues et n’innove guère par rapports aux précédents. C’est comme si l’on était tombé dans une certaine routine sans réussir à la rendre aussi dépaysante qu’une enquête de Barnaby ou de Morse. Ceci dit on en est heureusement pas encore au niveau des séries policières allemandes des années 80 et 90, l’espoir est donc encore permit !

Note finale :

07/10

Ils en parlent aussi :

Les livres d’Aghate

Action suspens

Naufragés Volontaires

Challenge : 

Challenge Littérature Belge

Pieter Aspe – La quatrième forme de Satan


Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
La quatrième forme de Satan

2009, 316 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 4)

L’histoire en bref :
Il est bien connu que les futurs papa sont parfois un peu tendu alors qu’approche le moment de l’accouchement. Mais quand à cette tension bien naturelle s’ajoutent attentats à la sortie de la messe, crimes satanistes, belle jeune femme qui rend l’épouse jalouse et accusations diverses proférées par les collègues, il y a de quoi réveiller l’ulcère du commissaire Van In !

Cependant c’est aussi à leur capacité à réagir en cas de coup dur que l’on reconnait les bons flics, et Van In est indiscutablement du lot. Prenant le taureau par les cornes, il va règler les problèmes les uns après les autres, véritable bulldozer justicier qui fera triompher amour, gloire et justice…

L’avis d’Eumène :
On reprend les même et on recommence, dans un épisode qui voit notre commissaire bien ennuyé tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle, victime de son grand coeur et de sa réputation. Comme dans un épisode de Barnaby les cadavres s’empileront, mais les explications finiront également par arriver et la paix par retomber sur la bonne ville de Bruges… Bref, classique, similaire aux précédents pour ce qui est des principes ou des qualités formelles, mais néanmoins plaisant moment de détente qui peut donc s’acheter sans craintes.

Note finale :

07/10

Ils en parlent aussi :

Le vent sombre

K-Libre

Lire ou Mourir

Challenge : 

Challenge Littérature Belge

Pieter Aspe – Les masques de la nuit

Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
Les masques de la nuit

2009, 366 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 3)

L’histoire en bref :
Van In, commissaire adjoint connu pour son amour de la dive bouteille, son adjoint homo et sa compagne substitut du procureur, est à nouveau sur le pont. Cette fois c’est dans une banlieue huppée de la ville de Bruges que l’on a découvert un cadavre, un squelette plutôt… Mais lorsque le bulldozer découvre que la fermette en pleine rénovation était auparavant un bordel de luxe fréquenté par la bourgeoisie de la région, il comprend que son enquête va être corsée… Quand en plus il doit la mener sobre, régime de la paix conjugale oblige, et en compagnie d’une substitut enceinte jusqu’aux yeux et remplie de toutes les craintes que connaissent les mères en pareille situation, il sait qu’il va en baver…

L’avis d’Eumène :
Cette fois-ci Aspe à frappé fort côté scénario, surtout pour le final. La Belgique à peut-être connu des ballets roses auxquels participaient certains des plus grands noms de la politique, et l’époque à laquelle il écrivit ce roman (1997) bruissait de rumeurs à ce sujet (nous sommes alors en pleine période de l’affaire Dutroux), mais la presse n’a jamais fais mention de ministres abattus en plein tournage d’un snuff movie… Ceci étant, le roman reste dans la lignée des précédents, une honnête enquête policière dotée de personnages aux personnalités complexes, dont la psychologie peut directement influencer sur le cours des évènements. Bref, une fois encore un bon moment de délassement, un livre qui se dévore d’une traite…

Note finale :

07/10

Ils en parlent aussi :

Mon bonheur est dans la ville

La lettre du libraire

Cosy Corner

Legendi Tempus

Challenge : 

Challenge Littérature Belge

Pieter Aspe – Chaos sur Bruges

Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
Chaos sur Bruges

2008, 341 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 2)

L’histoire en bref :
Van In, le flic alcolo le plus célèbre de Bruges, reviens pour une seconde enquête explosive. La belle Bruges est victime d’attentats, et les cadavres s’y accumulent avec autant de régularité que les cadavres de Duvel que s’enfile le brave commissaire. Mais ce qui le motive aussi, cette fois, c’est la volonté de sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve financièrement, avec cet emprunt qui le ronge mais qu’il n’est pas prêt à abandonner tant il aime sa vieille demeure…

Abordant les pistes les unes après les autres, fouillant les coulisses de l’histoire du nazisme au terrorisme wallon, le bulldozer brugeois connaîtra aussi les affres de l’amour et ceux de l’ulcère, le doute et la jubilation de l’enquêteur qui progresse, les pressions politiques et les pressions éthyliques, bref tout ce qui fait de Van In le flic favori de la Flandre…

L’avis d’Eumène :
Contrairement à beaucoup, je n’ai pas été particulièrement heurté par le caractère bougon de Van In, que tant de personnes qualifient d’insupportable : oui je ne voudrais pas de l’homme pour collègue ou pour compagnon mais je préfère sa franchise brutale à un sentimentalisme guimauve… L’intrigue, complexe, ne dévoile guère d’éléments permettant au lecteur de la résoudre de lui même, mais il n’en reste pas moins qu’elle distille suffisamment de fausses pistes que pour permettre aux lecteurs de suivre les frustrations des enquêteurs. Un honnête polar, bon divertissement pour le tram, de ceux que l’on entame le matin et que l’on repose en fin de soirée, bien moins abruti que si l’on avait regardé la télévision !

Note finale :

07/10

Ils en parlent aussi :

Mon bonheur est dans la ville

Miss Alfie

A livre ouvert

Des cases à vent

J’aime lire

Challenge : 

Challenge Littérature Belge

Pieter Aspe – Le carré de la vengeance

Auteur :

Pieter Aspe

Titre :
Le carré de la vengeance

2008, 377 pages

Cycle :
Commissaire Van In (Vol. 1)

L’histoire en bref :
Flic désabusé et désemparé devant les femmes, Van In est aussi le pompier qui vient à la rescousse du beau-fils du commissaire en chef lorsque ce dernier échoue dans ses enquêtes. Avec l’aide de son ami le brigadier Versavel, il s’occupes des cas les plus difficiles mais ceux-ci sont rares dans une ville endormie comme Bruges. Mais lorsque des cambrioleurs pénètrent dans la bijouterie Degroof pour y dissoudre les bijoux dans un bain d’acide, Van In comprend qu’il va avoir une enquête à la hauteur de son talent…

L’avis d’Eumène :
Bon, je sais, j’aurais pu lire ce polar, sorte de Simenon flamand du milieu des années 90, dans la langue de Vondel. Mais je parle assez flamand au bureau sans en plus en lire dans le tram ou à la maison, raison pour laquelle je n’ai pas hésité quand j’ai trouvé une promotion 3 + 1 gratuit à la FNAC : découvrir la culture du voisin d’en face sans trop me fatiguer, cela me plaisait !

Et elle est belle cette culture faite de politiciens pourris, de pédophiles, d’ivrognes et de cul. Car c’est là la Flandre que nous dépeint Aspe, cette Flandre où l’on vit heureux dans la misère tant que l’on peut afficher une grosse Mercedes devant le garage de la villa à moitié en ruine, cette Flandre où l’on tait les scandales jusqu’au moment où ils finissent par éclater au grand jour et où l’on prend des airs de vierge effarouchée.

Les notables de Aspe sont surtout remarquables par leur corruption, leur petitesse d’esprit ou leur perversité, et son héros alcoolique et criblé de dette n’est pas beaucoup plus reluisant, la seule touche de fraîcheur venant en la personne de la jeune substitut du procureur, laquelle est par ailleurs une arriviste de première qui n’hésitera pas à s’inféoder à certains politiques pour atteindre ses objectifs de carrière…

Bref un polar noir, qui se concentre sur les personnes plus que sur les décors (alors qu’il y aurait tant à faire dans la belle Bruges…), et qui nous conduit dans un dédale criminel sans vraiment nous donner les moyens de résoudre l’enquête, plus une visite guidée qu’une intrigue pour les lecteurs, mais pas un mauvais bouquin. Alors poursuivons !

Note finale :

08/10

Ils en parlent aussi :

Lecture/Ecriture

Chaplum

Mon bonheur est dans la ville

Voyelle et consonne

Challenge : 

Challenge Littérature Belge