Stephen Baxter – Temps
Stephen Baxter
Titre :
Temps (VO : Time)
2007, 698 pages
Cycle :
Les univers multiples (vol. 1)
L’histoire en bref :
Renvoyé de la NASA, Reid Malenfant a décidé de partir dans l’espace par ses propres moyens. Convaincu de la rentabilité de l’exploitation des ressources spatiales, il a dédié sa vie à cet objectif. Récupérant des pièces considérées comme usées, il les a reconditionnées et les assemblées pour créer un nouveau vaisseau qui devra rejoindre la ceinture d’astéroides et créer la première ligne d’approvisionnement en matériaux spatiaux de l’histoire. Mais lorsqu’un message est capté en provenance d’un autre astéroïde, il décide de changer de mission.
Pendant ce temps, dans le monde entier apparaissent d’étranges enfants présentant des caractéristiques proches de l’autisme mais aussi des capacités scientifiques phénoménales. Comment l’humanité va-t-elle pouvoir gérer ces enfants à vrai dire bien effrayants ? Et surtout, sont-ils liés au mystérieux message venu de l’espace ?
L’avis d’Eumène :
Voici un pavé dont je dois bien dire qu’il ne fut pas des plus digestes. J’apprécie généralement beaucoup l’oeuvre de Stephen Baxter, mais ce volume aura été plus difficile à apprécier. D’abord à cause de l’enchevêtrement de thématiques, qui le rend complexe à suivre. En raison aussi de son aspect hard-S-F faisant appel aux derniers progrès des connaissances dans le domaine de la physique quantique. Et puis, et peut-être surtout, à cause de ses personnages qui donnent souvent l’impression de n’être que des prétextes à de longs discours, en particulier celui de Cornelius Taine.
Les passages hallucinés, dans l’esprit de ceux du film tiré du « 2001 Odyssée de l’Espace » de Clarke, sont aussi pénibles que ceux du film de Kubrick et bien plus longs que leurs équivalents de la trilogie « L’odyssée du temps » que Baxter et Clarke rédigeront quelques années après le présent roman.
Au final donc une impression globalement négative, même si il faut bien reconnaître que ce n’est pas non plus un mauvais roman comme on peut en voir ailleurs.
Note finale :
06/10
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