Eric Flint et Andrew Denis – 1635 : The Cannon Law
Eric Flint
Andrew Dennis
Titre :
1635 : The Cannon Law
2006 , 592 pages
Cycle :
Assiti Shards vol. 6
L’histoire en bref :
A Rome la papauté ne sais trop comment réagir aux récents évènements liés à l’arrivée soudaine d’une ville américaine du vingtième siècle en pleine guerre de Trente Ans. La récente tentative d’assassinat menée contre le pape par des extrémistes protestants et déjouée à la dernière minute par des Américains et des membres de leur escorte, suivie de l’élévation du prêtre catholique de Grantville au rang de cardinal (cf. 1634 : The Galileo Affair), ont contribué à brouiller les cartes au Vatican.
A Madrid, la perte des Pays-Bas, les réformes religieuses au sein du Saint Empire Germanique et la crainte de voir l’Espagne tomber aux mains de l’ennemi Bourbon font trembler plus d’un espagnol dont le comte Olivares, favori du roi et véritable maître du pays, n’est pas le moindre. L’attitude scandaleuse d’Urbain VIII, pape Barberini qui ajoute au népotisme une véritable capitulation face aux ennemis de la vrai Foi, n’aide pas non plus à calmer l’humeur des Espagnols. Aussi lorsque le Cardinal Borja, premier prélat d’Espagne et représentant de la branche espagnole de la famille Borgia débarque à Rome, tout le monde s’attend à des troubles.
De leur côté les Américains souhaitent poursuivre leur action de modernisation de la vie politique européenne et continuent de soutenir les révolutionnaires Comités de Correspondance qui, progressivement, commencent à s’installer en Italie malgré la menace que fait peser sur eux l’Inquisition pontificale et, plus terrifiante encore, l’Inquisition espagnole qui règne sur les territoires du sud de la péninsule italienne.
Dans ce contexte les choix des différents protagonistes ont des conséquences lourdes tandis que tous se souviennent encore du sac de Rome par les troupes de Charles Quint. Une chose cependant est certaine : l’Espagne est très fâchée de ces développements récents et cherche par tous les moyens à contrôler ce pape qui lui échappe, qu’il faille passer par le droit canon ou la loi des canons.
L’avis d’Eumène :
On retrouve dans ce récit la plupart des personnages de 1634 : The Galileo Affair pour de nouvelles aventures qui ne manquent pas de panache. Bien sur la présence de Ruy Sanchez de Casador y Ortiz contribue pour bonne part à la partie panache, mais pas seulement. On voit évoluer plusieurs caractères qui prennent de l’aplomb au fur et à mesure du récit, et l’on voit aussi évoluer la situation internationale qui, elle, se détériore avec une radicalisation des différents protagonistes.
Pour le reste ce roman reste de la même facture que le reste de la série, à savoir assez bonne, et le délassement est bien présent pour le lecteur.
Note finale :
8/10