Daniel Godfrey – New Pompeii

new pompeii

Auteur :

Godfrey, Daniel

Titre :

New Pompeii

Cycle :

/

L’histoire en bref :

Nick Houghton est un jeune chercheur coincé entre des coupes budgétaires et la terrible réputation de son riche père, deux obstacles majeurs à la réalisation de sa thèse de doctorat sur Pompei. NovusPart est une compagnie très controversée dont les recherches pour une source d’énergie illimitée ont mené à une découverte plus fantastique encore, sous la forme du voyage temporel.

Lorsque Nick se voit proposer l’opportunité de travailler sur New Pompeii, le dernier projet de NovusPart, il voit le moyen de laisser derrière lui ses ennuis tout en mettant à profit ses connaissances et en vivant sa passion. Il ne se doute pas encore que ses ennuis ne font en réalité que commencer…

L’avis d’Eumène :

Je sais bien qu’il ne faut pas se fier aux couvertures pour choisir un livre, mais celui-ci m’avait intrigué lors de mon dernier passage à Londres. Je peux tout de suite dire : j’ai bien fait de me l’offrir ! Cela faisait longtemps que je n’avais plus dévoré ainsi en une soirée près de 450 pages de roman, et quel plaisir, même si ce n’est pas forcément ce à quoi la couverture pouvait faire penser.

L’auteur britannique n’est pas un spécialiste de l’antiquité, mais il a su se documenter de façon approfondie et, surtout, éviter les pièges qu’auraient pu causer trop de descriptions. Mieux, un artifice lui permet même de faire accepter au lecteur tout élément infidèle aux vestiges de Pompéi en déclarant d’entrée que New Pompéi est bien une reconstitution peuplée des habitants de la ville antique sauvés quelques instants avant leur mort durant l’éruption de 79.

Godfrey a également su intégrer une intrigue intéressante pour faire progresser l’histoire, même si la fin peut paraître un peu bâclée, en particulier la résolution du fil de Kirsten. Il introduit nombre d’idées qui, si elles ne sont pas forcément des plus innovantes, n’en restent pas moins efficaces et, surtout, trop rarement vues dans les romans mettant en scène la confrontation entre personnes de deux ères éloignées.

En particulier le rapport entre modernes et anciens est bien représenté : difficultés linguistiques, mépris et sous-évaluation des uns et des autres,… tous les points que Lyon Sprague de Camp pointait comme important il y a plus de 50 ans et que peu d’auteurs ont repris reviennent dans ce texte, intégrés à des points divers.

Je pourrais encore continuer longtemps sur ce livre, mais je vais m’arrêter ici avec simplement une très forte invitation à le lire !

Note finale :

9/10

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Harry Turtledove – Coup d’Etat

Coup d'EtatAuteur :

Harry Turtledove

Titre :

Coup d’Etat

2012, 432pages

Cycle :

The War that Came Early (vol. 4)

L’histoire en bref :

Après avoir repoussé l’offensive allemande vers Paris, la France et l’Angleterre ont signé la paix avec Hitler. Pire encore ils se sont alliés avec les nazis dans le but de repousser les soviétiques hors de Pologne et de vaincre Staline. Une situation qui déplaît à nombre de gens en cette année 1941, quatrième année de guerre et de privations pour l’Europe. Pendant ce temps les Japonais, après avoir triomphé en Sibérie et capturé Vladivostock, ont lancé leur grand assaut afin de s’emparer de tout le sud-est asiatique, écrasant au passage des forces occidentales désorganisées et prises par surprise.

Pendant que continuent les conflits de haute intensité, les belligérants de la guerre d’Espagne continuent à se battre, entre des nationalistes faiblement soutenus par les Allemands et les Italiens et des républicains renforcés de tous les soldats français ou tchèques ayant quitté le service de la France suite au traité de paix. Sur le front intérieur aussi la vie est faite de combats continus, que ce soient les juifs d’Allemagne soumis à toujours plus de vexations ou les militants américains parcourant les scènes de toutes les villes du pays afin de lever des bons de guerre.

Mais rien n’est figé dans le marbre et toute situation peut se retourner d’un moment à l’autre. Une offensive en Russie peut se transformer en retraite, un allié en ennemi, la paix en guerre…

L’avis d’Eumène :

C’est non sans crainte que j’ai acquis ce roman, le troisième volume de la série ayant été une déception certaine. J’ai donc été fort heureux de voir que l’auteur s’était repris de belle manière et que s’il n’évite pas certaines longueurs ou redites, il nous offre tout de même une belle intrigue assez complexe qui s’achève sur un coup d’éclat susceptible de relancer un des fronts de cette guerre apparemment sans fin. C’est pour cette raison que j’accorde un huit à ce récit, quoique l’on pourrait à juste titre lui accorder un sept. Il faut maintenant voir ce qui sera fait dans le prochain volume annoncé, afin de déterminer si cette remontée s’inscrit dans la durée.

Note finale :

8/10

Challenge

Winter Time Travel saison 3

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John Birmingham – Angels of vengeance

Auteur :

John Birmingham

Titre :

Angels of Vengeance

2011, 512 pages

Cycle :

After America (vol.3)

L’histoire en bref :

2003 avait vu la disparition soudaine, inattendue et destructrice des USA. Les survivants de la nation autrefois la plus puissante du monde eurent ensuite à affronter ceux qui, chassés d’Europe et du Proche-Orient, cherchaient une nouvelle terre. Les mois ont passé, les défis ont changé, mais la situation est toujours aussi difficile pour celles et ceux dont la vie a été bouleversée par cet évènement mystérieux et ses conséquences.

Le président Kipper et ses conseillers doivent trouver une solution pour pacifier l’intérieur du continent désormais ouvert à une nouvelle colonisation, et doivent trouver le moyen de ramener le général « Mad Jack » Blackstone, gouverneur d’un état du Texas préservé de la catastrophe et pratiquement indépendant. Ailleurs, les survivants des massacres perpétrés par les miliciens du gouvernement fasciste de Blackstone rêvent de vengeance, tout comme l’agent secrète Caitlin « Commando Barbie » Monroe qui cherche à tuer l’homme qui a déclenché la guerre civile française et l’invasion islamiste de New York.

Dans cet univers déchiré, chacun cherche à régler ses comptes une bonne fois pour toute afin de reconstruire sa vie sur de nouvelles bases, appelant à l’aide les anges de la vengeance…

L’avis d’Eumène :

Un volume en demi-teinte qui vient clôturer une trilogie qui connu des hauts et des bas, bien moins réussie au finale que la précédente oeuvre de l’auteur. Un focus sur les personnages au détriment de la situation plus générale, des dialogues souvent peu inspirés, des scènes ou des branches scénaristiques parfois un peu trop rapidement closes, bref beaucoup de petits détails qui déçoivent le lecteur. Du côté des points positifs on reconnait en revanche la place égale, voir supérieure, que prennent les femmes dans le récit, avec des personnages au tempérament bien souvent plus trempé que celui des hommes, ce qui est assez rare pour être signalé. Mais cela ne sauvera pas le roman…

Note finale :

06/10

Quelques opinions trouvées sur le web :

Le blog uchronique de Daidin

Stéphane Beauverger – Le Déchronologue

Auteur :

Stéphane Beauverger

Titre :

Le Déchronologue

2009, 554 pages

Cycle :

/

L’histoire en bref :

Henry Villon, capitaine pirate des caraïbes, n’a rien à voir avec Jack Sparrow. Son univers est lui aussi bien différent : entre la fuite des protestants, expulsés d’Europe, et l’arrivée de mystérieux objets et navires dans son monde, il y a bien des éléments qui perturberaient le capitaine du Black Pearl. Villon, capitaine vague à l’âme, allié d’une étrange race, marin combattant et poète, fort en verve et fort en gueule, commande un étrange navire dans une étrange guerre, une guerre dont il sait qu’il ne réchappera pas, une guerre qu’il nous narrera…

L’avis d’Eumène :

Disons le d’entrée de jeu : je n’ai pas apprécié. Pas apprécié du tout. Pourtant cette uchronie plusieurs fois primée, souvent fort appréciée de ses lecteurs, avait tous les éléments pour me plaire : belle plume, style inhabituel, récit entraînant… Alors, est-ce le caractère en apparence décousu, la confusion volontairement insufflée par l’auteur, un mauvais moment pour ouvrir ce livre ? N’ais-je pas compris ce livre ? Je ne saurais le dire. Mais le résultat est là, et je n’y puis rien faire : ce roman ne restera pas dans ma mémoire comme une référence, ne restera pas comme un chef d’oeuvre, malheureusement.

Note finale :

6/10

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Noosfère

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Les murmures d’A.C. de Haenne

Le cafard cosmique

Pierre Pevel – Les lames du Cardinal – Trilogie intégrale

Auteur :

Pierre Pevel

Titre :

Les lames du Cardinal – Trilogie intégrale

(Les lames du Cardinal – L’Alchimiste des Ombres – Le Dragon des Arcanes)

Cycle :

Les lames du Cardinal

L’histoire en bref :

Conduits par le capitaine La Fargue, ils sont un groupe exceptionnel qui n’a qu’un seul objectif : servir la France. Pour se faire ils se sont mis au service de son premier serviteur, Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu : ils sont devenus ses lames. Mais depuis une certaine trahison lors du siège de La Rochelle, ils ne sont plus que l’ombre d’eux-même. Séparés, partis suivre leurs voies en toute indépendance, ils ne se voient plus et ne se parlent plus, jusqu’à ce que le devoir les réunisse une nouvelle fois.

Car le Cardinal a besoin d’eux pour un service très spécial, une de ces missions où l’on risque de croiser des Dragons ou leurs agents de la Griffe Noire, une mission où l’esprit aura autant sa place que l’habileté aux armes. Plus braves que d’Artagnan, plus forts que Portos, plus rusés qu’Aramis, plus nobles qu’Athos, voici La Fargue et ses compagnons.

L’avis d’Eumène :

J’avoue que j’étais dubitatif au moment d’entamer ma lecture. Si j’avais apprécié l’autre trilogie de l’auteur, je n’étais pas certain de sa capacité à porter « dans le monde réel » un univers de fantasy. Et si ces craintes se sont révélées partiellement fondées, il ne reste pas moins que ce fut une excellente lecture.

En fait mon problème vient sans doute du fait que j’avais vu ce récit classé comme uchronie, alors qu’à vrai dire cela ne doit être à mon sens vu que comme une fantaisie de fantasy, plus proche du récent film « The three musqueteers » avec ses dirigeables et ses mousquetoninja que de la série de romans « 1632 » d’Eric Flint.

En effet l’idée même que la société humaine aurait donné naissance à la situation géopolitique décrite dans un monde où les dragons et leurs agents pratiques maints actes criminels n’est tout simplement pas plausible, et ce fait m’a poursuivi tout au long de ma lecture.

Mais si l’on fait abstraction de ce fait, on se retrouve dans un récit bien construit, même si l’on pourra lui faire les mêmes reproches que pour la trilogie de Wielstadt : j’écrivais en effet que

… le lecteur plus adulte préferera sans doute la lecture d’un roman comme le somptueux “Gagner la Guerre” de Jaworski.
On pourrait regretter que la lecture en suivi des trois texte mette trop en lumière certaines reprises, rendent lourdes par la répétition certaines expressions, mais il serait injuste d’en tenir rigueur à l’auteur.
Après tout ces trois ouvrages ont été publiés avec un certain délais entre eux qui fait que ces éléments étaient si pas nécessaires, du moins pertinents.

Mais on notera tout de même que cette trilogie ci est beaucoup sombre que la première et que les remarques sur la préférence d’un lectorat plus jeune sont ici bien moins pertinentes.

Bref une bonne lecture que l’on saura recommander à tous !

Note finale :

8/10

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Eric Flint – 1636 The Saxon Uprising

Auteur :

Eric Flint

Titre :

1636 : The Saxon Uprising

2010, 370 pages

Cycle :

Assiti Shards (vol. 13)

L’histoire en bref :

L’Empereur Gustave Adolf II est tombé au combat. Plongé dans le coma, sa rémission est incertaine. Tortvaldsen, son aristocratique conseiller, a décidé de profiter de l’occasion pour lancer une contre-révolution anti-démocratique. Les forces qui, au sein de l’Empire, s’étaient préparées à ce combat vont maintenant pouvoir entrer en action. La Germanie pratiquement unifiée est au bord de l’éclatement, et les armées sont nombreuses à se mettre sur pied de guerre. Une seule question se pose : où éclatera le conflit ?

En Saxe, terre récemment conquise, une ville a choisi son camps : Dresde ne laissera pas un général suédois et son armée de mercenaire la traverser. Dans les murs, Greta Richter aidera à préparer la défense, rassemblant les énergies des radicaux. Ce combat sera celui par lequel tout sera réglé ou tout sera perdu.

Plus au sud, le général Stearns, ancien premier ministre de l’Empire, est lui aussi prêt. Défenseur du courant réformateur mais plus modéré que Richter, il est prêt à soutenir les radicaux.

Les dés sont jetés, la Germanie retient son souffle…

L’avis d’Eumène :

Le précédent volume de la série m’avait déçu, laissant un goût de trop peu et d’incomplet. Ce volume-ci vient en revanche corriger ce sentiment en ajoutant ces nombreux évènements qui manquaient pour satisfaire le lecteur.

Cependant l’auteur a déjà utilisé beaucoup d’astuces au cours de ses précédents volumes, et l’on ne trouve plus énormément de nouveautés. L’intrigue reste enfermée dans les évènements d’Europe de l’Ouest, alors même que l’Orient connait de plus en plus de changements dont on entends parler ou dont on a découvert la nature dans l’une des nouvelles du dernier recueil : il est temps que Flint ouvre l’horizon géographique de sa série sous peine de lasser. Pourtant la fin laisse à penser qu’au moins un ou deux volumes seront encore principalement concernés par la région, et cela est un peu dommage…

Note finale :

8/10

William Gibson et Bruce Sterling – The Difference Engine

Auteur :

William Gibson et Bruce Sterling

Titre :

The Difference Engine (fr : La machine à différences)

1990, 383 pages

Cycle :

/

L’histoire en bref :

Le Londres de cette année 1855 présente tous les fléaux d’une grande ville : pollution, surpopulation, misère, … La ville est aussi le théâtre de nombreux complots, entre ceux qui s’opposent à la révolution scientifique engendrée par les inventions d’hommes comme le grand Babage ou ceux qui essayent de faire triompher les intérêts de l’Empire sur le continent nord-américain déchiré par la guerre entre les diverses nations qui se partagent son territoire.

Les ordinateurs mécaniques permettent au gouvernement de maintenir l’ordre en fournissant un système capable d’identifier les criminels et les machines de production permettent aux plus pauvres de se vêtir décemment, mais au prix d’un nuage de suie de charbon permanent.

Dans cette ville fantastique suivons quelques individus que le destin a choisi pour changer le monde…

L’avis d’Eumène :

Un avis mitigé à la sortie de cette lecture. Certes le roman est sans doute l’un des plus riches romans steampunk jamais rédigé, et un bel exemple d’uchronie, mais malheureusement son caractère parfois un peu longuet et l’impression de souvent se perdre dans le récit font que je n’ai pas vraiment accroché à cette lecture que j’avais emmené comme compagnon de route lors de mon voyage à Istanbul.

Les personnages sont souvent hauts en couleurs et les descriptions de cet univers de vapeur et de machines souvent minutieuses, donnant réellement vie à cet alter-Londres, mais sans réellement faire en sorte que le lecteur soit absorbé par le récit.

Bref une déception pour ce livre pourtant souvent cité en exemple du genre.

Note finale :

6/10

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Eric Flint – Ring of Fire III

Auteur :

Eric Flint

Titre :

Ring of Fire III

2011,502 pages

Cycle :

Assiti Shards (vol. 14)

L’histoire en bref :

Quand une ville venue du futur débarque en pleine guerre de 30 ans, cela provoque quelques changements… Et quelques opportunités. Entre ceux qui décident de se lancer dans de nouveaux business comme le transport aérien et ceux qui viennent chercher de nouvelles connaissances mathématiques ou musicales, on croise de tout dans les rues de Grantville.

Et quand ces visiteurs rentreront chez eux ce sera la tête pleine de nouvelles idées révolutionnaires.

Cependant toute cette connaissance peut aussi provoquer quelques torts à des révolutionnaires dont l’histoire à conservé le souvenir, même lorsqu’ils n’ont encore rien fait de répréhensible.

Au travers de ces quelques 20 nouvelles nous parcourons ce monde perturbé, des tranches de vies prises entre 1630 et 1635 en Europe, en Asie et en Amérique, entre personnages de la grande histoire et gens du commun.

Certaines s’inscrivent dans la grande histoire, d’autres sont sans doute de moindre portée, mais toutes jouent sur les changements apportés par ces étrangers aux drôles d’idées…

L’avis d’Eumène :

Un bon recueil, avec une série de nouvelles assez intéressantes dont plusieurs présentent en outre des liens entre elles alors qu’elles sont de diverses plumes.

Toute la richesse de l’univers de 1632 est ici une nouvelle fois exploitée et montre tout l’intérêt de ce beau projet littéraire qui dure depuis plus de dix ans déjà…

Note finale :

8/10

Stephen Fry – Le faiseur d’histoire

Auteur :

Stephen Fry

Titre :

Le faiseur d’histoire (VO : Making History)

2009, 645 pages

Cycle :

/

L’histoire en bref :

Michael Young étudie l’histoire à l’université de Cambridge. Son sujet de thèse de doctorat est l’enfance de la personne la plus connue du vingtième siècle : Adolf Hitler. Michael est un jeune homme comme il y en a tant d’autres sur les campus de l’université, avec une petite amie sans doute plus brillante que lui, un directeur de thèse complètement décalé des réalités du quotidien et des crises existentielles indissociables de la rédaction d’une thèse.

Sa rencontre avec un vieux professeur de physique tourmenté par son héritage familial nazi va bouleverser la vie de Michael et l’entraîner vers un univers nouveau : plus question d’étudier l’histoire, non, il est désormais possible de la ré-écrire pour éviter la guerre et ses horreurs. Sauf que c’est là une tâche bien compliquée qui n’est pas sans risques…

L’avis d’Eumène :

Disons le sans ambages : je n’ai pas aimé. Mais alors là pas aimé du tout. Le style, étriqué, le récit qui semble tellement décousu, le soi-disant humour lourd et ne faisant pas rire, l’inclusion d’éléments inutiles, à l’image des passages romantiques gay, …

Bref beaucoup de choses font que je n’ai absolument pas accroché au récit et que la progression dans ce roman fut une longue épreuve désagréable. Pourtant il y avait moyen de tirer bien mieux de ce récit, et il faut noter que beaucoup de lecteurs ont eux fort apprécié le roman, donc peut-être fut-ce un blocage purement personnel…

En tout cas, en terme d’humour british, j’en resterais à Hugh Laurie et « Tout est sous contrôle »…

Pourtant

Note finale :

06/10

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Harry Turtledove – The Big Switch

Auteur :

Harry Turtledove

Titre :

The Big Switch

2011, 418 pages

Cycle :

The War that came early (vol. 3)

L’histoire en bref :

Le front occidental est complètement paralysé : les forces sont en équilibre et le Reich n’a plus les moyens d’envoyer des renforts sur ce qui est devenu un front secondaire. Pendant ce temps, à l’arrière, les politiciens français et anglais n’ont pas vraiment envie de continuer cette guerre même si leurs armées ont, par leurs sacrifices, repris une bonne partie du terrain perdu.
Sur le front de l’Est en revanche la machine de guerre nazie progresse : même si ses chars sont technologiquement dépassés, la compétence de ses aviateurs et de ses conducteurs de Panzers fait la différence. En Sibérie par contre c’est un retour à la guerre des tranchées, les forces nippones assiégeant Vladivostok après avoir coupé les lignes du trans-sibérien.
Mais un évènement va venir tout changer…

L’avis d’Eumène :

Le titre donnait déjà une idée de l’évènement majeur du roman. Mais Turtledove met ici un certain temps avant de l’introduire puis de, progressivement, la mettre en place et en étudier les conséquences. Je pourrais dire qu’il met même très longtemps avant de le faire…
De manière générale ce roman montre une baisse de rythme et de qualité par rapport aux deux premiers volumes de la série, un certain essoufflement qui n’augure de rien de bon pour la suite de ce récit…

Note finale :

6/10

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